Mosaïque de Germigny des Près, représentant l’Arche d’Alliance. Cette mosaïque carolingienne, encore très bien conservée est unique en France.

Ce mardi 2 mai, 120 élèves de 4e, 3e  du Collège Saint-Charles accompagnés par 9 enseignants et Don Dominique épaulé par Charles, un séminariste, ont été invités à réfléchir et  à trouver des réponses, leurs réponses, à une question posée par Luc Ferry : « Qu’est-ce qu’une bonne vie pour des mortels ».

Pour cela, trois cars les ont déposé à l’Oratoire de Germigny des Prés. La beauté, mieux encore quand elle est vénérable, aide à réfléchir.

Bien que trop restauré au XIXe siècle, cet  oratoire reste un chef d’oeuvre de l’époque carolingienne. Construit en l’an 806, par Théodulphe, un missi dominici, évêque d’Orléans, européen, né en Espagne, remarqué par Charlemagne en Italie, suivant ce dernier à Aix La Chapelle, envoyé en mission à Orléans. Je devrai écrire saint Théoduphe, puisque comme un clin d’oeil à cette sortie, l’Eglise le fête comme tel le 1er mai.

Après avoir admiré, cette oeuvre de saint Théodulphe, contemplé la magnifique mosaïque, pour le coup parfaitement authentique et unique en France, prié pour lui comme le demande une inscription au dessus de la porte latérale, une marche d’à peine 7 km  les a conduit  à l’abbaye de Fleury à Saint-Benoît sur Loire. Un joyaux de l’art roman. La marche aussi aide à réfléchir.

C’est là, après s’être restaurés, qu’ils ont pu assister à l’office de None, entendre Don Dominique leur commenter le texte des Béatitudes, puis le Pére Louis-Marie, moine de l’abbaye répondre à leurs questions.

Le père Louis-Marie, a ainsi donné sa réponse à la question qui filait notre journée : « Qu’est-ce qu’une bonne vie pour des mortels ». Il l’a  résumé en quelques mots : silence, prière, communauté, amour et humilité.

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