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A dix jours de la rentrée, le déménagement du collège Saint-Charles – avancé de six mois – se poursuit. 180 élèves sont attendus dès le 3 septembre.
C’est un ballet incessant de camions de déménagement, sous une chaleur de plomb. Depuis le 9 août, les équipes sont mobilisées pour transférer le mobilier du site de la rue du Pont-du-Gast à celui de la rue de la Garenne, nouvel emplacement du collège Saint-Charles. Il n’y a pas de temps à perdre : dans dix jours, 180 collégiens feront leur rentrée.
Dès le 6 août, des préfabriqués ont été déposés dans la cour de l’école. Et pour cause : l’un des deux bâtiments que compte le nouveau site, situé rue de la Garenne, est inutilisable en l’état. Celui-ci devra être désamianté. Il n’ouvrira qu’en septembre 2019. L’autre, rampe des Trois-Volontaires – dans lequel ont déjà pris place les salariés travaillant pour l’administration du collège – est en état de fonctionnement. « Entre juin et juillet, nous avons refait l’électricité, mis en place un réseau Internet » dans des bâtiments qui n’accueillaient plus de public « depuis plus de sept ans », détaille Alain Le Pivain, le chef d’établissement.
« Le déménagement s’effectue en trois phases, poursuit-il. Les parties administratives ont été déplacées les 9 et 10 août. » Et de poursuivre : « Actuellement, nous transportons le mobilier, avant de déplacer, durant la deuxième quinzaine de septembre, le restant du stock. » Une partie de ce dernier sera écoulée, espère-t-il, le 8 septembre lors d’un « vide-école » ouvert à tous sur l’ancien site.
Défi de tailleRachetés à la fin de l’année 2017 par la Ville, via la SEM 3 Vals Aménagement, pour la somme de 2,3 M € (dont 1,4 M d’indemnité d’éviction), les bâtiments du collège Saint-Charles, rue du Pont-du-Gast, seront démolis. Dans le cadre du réaménagement de cet espace, des boutiques seraient proposées en façade, avec 190 places de stationnement et une toiture végétalisée. Ce projet communément appelé « Saint-Vincent » doit permettre de revitaliser le centre-ville de Blois.
Alors, quand la Ville a demandé à l’Ogec (organisme en charge de la gestion du groupe scolaire) s’il était possible de quitter le site du Pont-du-Gast six mois plus tôt que prévu, ses responsables ont dit « oui ». Parce qu’ils ne souhaitaient pas entrer en conflit avec la municipalité. Et aussi, ajoute Alain Le Pivain, parce que l’enseignement privé « a envie de participer à l’embellie de Blois ».
Adrien PLANCHON
Journaliste, rédaction de Blois